On the road to Manderley

Rebecca, Rebecca, Rebecca… Ce prénom bourdonne dans mes oreilles à force de l’avoir entendu dans le livre…

« Dès les premières heures à Manderley, somptueuse demeure de l’ouest de l’Angleterre, le souvenir de celle qu’elle a remplacée s’impose à la jeune femme que vient d’épouser Maxim de Winter. Rebecca, morte noyée, continue d’exercer sur tous une influence à la limite du morbide. La nouvelle madame de Winter, timide, effacée, inexpérimentée, se débat de son mieux contre l’angoisse qui l’envahit, mais la lutte contre le fantôme de Rebecca est par trop inégale. »

Ce livre, écrit en 1938, n’a pas pris une ride. Le style est remarquable. Les personnages et l’intrigue sont denses, recherchés et passionants. Dire que Daphné du Maurier a écrit ce livre à 30 ans ! Quel talent ! Quelle imagination !

L’héroïne, qui n’a ni nom, ni prénom, apparaît evanescante face à Rebecca, dont le souvenir est vénéré par toute la maisonnée. Maladroite et inexpérimentée, elle tente de s’imposer à Manderley. La gouvernante Mrs Denver n’est pas là pour lui faciliter la tâche.
La nouvelle Mme de Winter m’a agaçée par sa naïveté et sa timidité. Certes j’imagine que c’est difficile de passer après Rebecca, mais un peu de cran tout de même ! Que diantre ! Et puis avoir un mari tel que Max de Winter, lunatique au possible. Un jour je vais bien, l’autre pas !! Nouvelle Mrs. de Winter n’ose même pas demander ce qu’il ne va pas ! Eh oh, et la co-mmu-ni-ca-tion dans tout ça ?!!?

Mrs Denver est le mal personnifié. Elle fait froid dans le dos : manipulatrice et cruelle, elle ne supporte pas la nouvelle Mrs de Winter qui lui vole le souvenir de sa maîtresse chérie. Elle tente tout pour détruire son couple et la faire fuir.
Le dénouement m’a surpris. Comme la nouvelle Mrs de Winter j’ai été soulagée. Mais (attention spoiler) peut-on aimer un criminel ? C’est une question « philosophique » plus grande que le livre – je sais, mais la réaction de la nouvelle Mrs de Winter m’a décontenancée. Pas un instant elle ne réflechit à l’acte en lui-même (ie. son mari est un assassin), elle se sent uniquement libérée du fantôme de Rebecca.

« Cette nuit je rêvais que je retournais à Manderley » .

Daphné du Maurier – Rebecca

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