Je n’entends que des éloges sur ce livre, il est porté aux nues. Les droits cinématographiques ont été rachetés par Brad Pitt (graouw). Un film est en préparation avec Julia Roberts, rien de moins !
Quel est donc ce chef d’oeuvre qui affole autant les stars ?
Il s’agit de « Mange, Prie, Aime – La quête sprirituelle d’une femme en Italie, Inde et Indonésie » (c’est beau, c’est transcendant).
« A trente et un ans, Elizabeth Gilbert possède tout ce dont une Américaine ambitieuse peut rêver : un mari dévoué, une belle maison, une carrière prometteuse. Elle devrait nager dans le bonheur, pourtant elle est rongée par l’angoisse, le doute, l’insatisfaction… S’ensuivent un divorce, une dépression et une liaison désastreuse qui la laissent exsangue et encore plus désemparée. Elle décide de tout plaquer pour partir seule à travers le monde. À elle de se construire la vie qu’elle s’est choisie ! En Italie, elle goûte aux délices de la dolce vita et prend les « douze kilos les plus heureux de sa vie », en Inde, ashram et rigueur ascétique l’aident à discipliner son esprit et en Indonésie, elle cherche à réconcilier son corps et son âme pour trouver l’équilibre qu’on appelle le bonheur… »
Quel voyage ! Rome et ses fontaines, ses gelati et ses pasta ! Bali et ses habitants, sa culture et ses plages… L’Inde et sa spiritualité !
Quel bonheur d’avoir une année pour voyager, rêver et partir à la découverte de soi et de nouveaux pays ! Je suis jalouse avec un grand J. 365 jours de vacances – le pied total !
On suit Elizabeth dans sa quête du bonheur, au fil des rencontres et des pays. L’écriture est simple, le style drôle (dans le genre « Bridget Jones rencontre le Dalaï Lama » ). Elle réussit à nous embarquer dans sa recherche de l’équilibre, à nous expliquer les étapes par lesquelles elle est passée, à donner un sens à ses rencontres mystiques (no comment). Sans l’avoir vécu, je pense qu’expliquer sa rencontre avec Dieu n’est pas chose aisée.
Malheureusement, je ne suis pas sensible au propos religieux. Rome, Bali, la bonne bouffe, ça oui, ça me parle. Mais Dieu non. Je suis restée impérméable à sa rencontre avec Dieu, hermétique à cette petite voix qui lui parle. Je n’y crois pas. Je lève les yeux au ciel (et n’y vois rien).
Vu l’abbattage médiatique, je m’attendais à crier « Au génie ! « . Mais non.
Un roman qui ne restera pas dans les annales.
Zarline, honnêtement, tu ne rates pas grand chose 😉
Le titre de ce livre m’intriguait mais Dieu et moi, on est pas trop copains et je suis aussi du genre à décrocher sur les divagations religieuses. Je crois que je vais me tenir à l’abri de cette folie médiatique 😉