Tiens ferme ta couronne #RL17

apocalypse

Une déception littéraire n’arrivant jamais seule, après Les Fantômes du vieux pays, c’est la déconvenue, la débandade même, avec Tiens ferme ta couronne.

J’y ai cru, je me suis accrochée (certains avis me conseillant de poursuivre, que le meilleur était à venir, que c’était un livre génial), j’ai persévéré, j’ai lutté même. En vain.  Je n’ai pas du tout aimé le lauréat du prix Médicis 2017. Pardon Yannick Haenel.

Le narrateur, Jean, a écrit un scénario sur le vie de Herman Melville (auteur de Moby Dick), dont aucun producteur ne veut. Incompris, il approche Michael Cimino, le réalisateur mythique, artiste incompris aussi par ses pairs, qui lit son scénario à New York et ils passent une soirée mémorable ensemble. S’ensuivent des aventures rocambolesques, fortement alcoolisées, où l’on promène un dalmatien dans Paris, où l’on dîne avec Isabelle Huppert chez Bofinger et où l’on suit le narrateur à un enterrement.

Je suis restée totalement et complètement hermétique à ce livre, aux aventures de Jean, auteur alcoolique et solitaire. J’ai trouvé cela ennuyeux et long. Entre les descriptions  de scènes entières d’Apocalypse Now, les divagations sans queue ni tête du narrateur, je n’ai pas du tout adhéré au personnage, ni à ses pérégrinations parisiennes.

Pourtant, c’est très bien écrit. Il y a de la poésie qui s’invite par moments. Sa vision de la vie est intéressante et, étonnamment, lucide. Mais la forme ne sauve pas le fond.

Ce livre n’est absolument pas fait pour moi. 

Allez, le prochain livre ne pourra que me plaire davantage !

1 commentaire

Un petit mot ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s