Note : ♥♥♥♥♡ Beaucoup Aymé
Profitant d’un formidable bouche-à-oreille, voire même d’un véritable complot de lectrices conquises dithyrambiquant sur les réseaux sociaux, Le Gang des rêves de Luca Di Fulvio a rejoint ma Pile-À-Lire de l’été. Tant mieux ! Je ne regrette pas d’avoir succombé à la difulviomania !
Ce premier roman étonne par sa maîtrise, la qualité de son récit et la justesse de ses personnages. C’est un vrai plaisir de lecture. L’auteur a composé une remarquable fresque sociale et humaniste, dressé des portraits réalistes et attachants dont le plus fort est celui de cette ville qui ne dort jamais, New-York la belle, l’insaissisable. Le lecteur est embarqué chez les mafieux, les vrais gangsters des années 20, assiste aux débuts du cinéma parlant et de la radio à grande échelle, à la triste et dangereuse condition de la femme (qui ne vaut pas plus que du bétail) et celle des noirs aussi, on y rencontre des Italiens, des Irlandais, des Juifs, on y croise des miséreux qui débarquent à Ellis Island, la tête pleine du rêve américain dont la désillusion est parfois grande, on y suit des petits voyous, des grands, des gars qui veulent s’en sortir, d’autres qui plongent tête baissée dans la violence… Sans oublier l’amour bien sûr ! Ah l’amour… Ce qui fait tourner le monde !
Une très belle réussite, ce roman. L’auteur maîtrise le sujet sur le bout des ongles. D’un personnage à l’autre, il balade le lecteur en comptant sur l’ambiguïté de ses sentiments envers les différents protagonistes, qui évoluent au fil du livre, parfois dans des directions étonnantes.
Une lecture parfaite pour l’été (mais tout aussi parfaite les autres saisons). Et vous, avez-vous aussi succombé à la difulviomania ?
Sur ce, de beauvoir et à la rentrée !
Je suis officiellement en vacances demain, donc reprise des chroniques en septembre. Vous pouvez toujours me suivre sur Instagram en attendant ! Bonnes lectures à tous 🙂
Brontë Divine 