Là où rêvent les étoiles

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Eric Marchal m’avait habituée à tellement mieux. Ses deux précédents livres Du soleil sur la soie ou La Part de l’aube, fresques historiques grandioses, m’avaient captivée. Naïve, je comptais sur le même enchantement, le même voyage dans une époque passionnante, animée par des personnages flamboyants, des pioneers confrontés à des dilemmes qui révolutionneront la société.

Dans Là où rêvent les étoiles, il est bien question de personnalités novatrices – Gustave Eiffel pour ne citer qu’une -, d’une époque fascinante de progrès et d’inventions (les débuts de la météorologie, de la photographie, les premiers grands ouvrages de travaux publics etc.) et de personnages aussi différents qu’attachants.
Nous suivons deux histoires : celle de Clément Delhorme, pionnier des vols d’altitude en ballon, de sa femme Alicia, restauratrice de l’Alhambra à Grenade et de leurs trois enfants, récit qui évolue et se croise avec celui de Gustave Eiffel, du temps de ses premiers ponts, de sa collaboration avec Bartholdi à la Statue de la Liberté, de l’ébauche de la Tour Eiffel… (je ne sais pas plus, je me suis malheureusement arrêtée avant).

Parce que oui, en dépit de ce synopsis très attirant, c’est long, beaucoup trop long. C’est mou, ça traîne. Les digressions, trop nombreuses, m’ont perdue. Les effets de suspense avec des aller-retours présent/passé (desservis par une chronologie peu claire) m’ont laissée de marbre. Le style est décevant. Les « séquences émotions », les relations amoureuses ne m’ont pas convaincue. Les intrigues secondaires (comme Face de Rat) n’apportent rien à l’histoire, sinon l’alourdir. Les nombreux personnages secondaires prennent trop de place et éclipsent ceux plus essentiels.

Au bout d’un moment, mon ennui était plus fort que mon envie de connaître le dénouement. J’ai donc abandonné ma lecture, à la moitié du livre. Cela m’arrive si rarement, je n’aime pas cela. Il y a tellement de livres passionnants à lire, plutôt que de s’acharner sur une lecture qui ne nous convient pas. Tant pis ! Peut-être retrouverai-je mon enchantement lors de votre prochain roman, Eric Marchal ?

2 commentaires

  1. Oh oui j’imagine pour ne pas finir un bouquin j’imagine que ce devait être très soporifique ! 😉 Je n’ai lu aucun livre depuis je vais me commencer (et me contenter) des 2 autres alors !

    1. Du soleil sur la soie est top ! Je te le recommande… par contre c’est une vraie fresque historique donc il faut prévoir un peu de temps de lecture 🙂

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