N’ayant jamais été attirée par les romans de Guillaume Musso (rappelez-vous ici), je fus agréablement surprise par la critique lue dans le « Lire » du mois de mai :
« Le nouveau roman de Guillaume Musso est aussi son meilleur. »
Puisque seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, je me lançais donc dans la lecture de Brooklyn.
Et me voici plongée dans l’histoire d’un écrivain, qui sur le point de se marier, apprend que sa fiancée serait responsable de la mort de trois personnes, révélation qu’elle lui fait avant de disparaître sans laisser de traces. Avec l’aide d’un ami/voisin/babysitter/ancien flic, l’homme amoureux part donc à sa recherche, découvrant chemin faisant que la disparue n’est peut-être pas celle qu’il croyait connaître (et aimer).
Sans aucune surprise véritable, l’intrigue est plutôt convenue, même si elle est intéressante. Elle reste néanmoins trop lisse, pas assez fouillée.
Il y a un réel décalage entre le style et l’ambiance voulue (n’est pas écrivain de polar qui veut – de vrai polar j’entends, polar noir).
Les personnages manquent (beaucoup) de profondeur, il leur arrive des choses atroces mais on a l’impression d’être au pays des bisounours ! Il y a un cruel manque d’analyse psychologique, de décorticage d’émotions, pour rendre ces personnages un tantinet crédibles. Surtout les personnages sont truffés de clichés, c’en est limite indigeste.
L’ambiance, le style, les personnages, rien n’est assez « noir » pour être crédible.
Bam ! Bon ba sans surprise tu ne m’auras pas donné envie de me mettre aux livres de Guillaume Musso 😉
Peut-être le prochain qui sait ?!