Les Apparences

♥♥♥♥ – 4/5

Auteure conseillée à de nombreuses reprises par mon entourage, j’avais découvert Les Lieux Sombres qui m’avait à la fois envoutée et dérangée. Aujourd’hui je fais une pause dans la rentrée littéraire et je découvre ce polar couronné du prix des Lectrices ELLE.

apparenceAmy, une jolie jeune femme au foyer, et son mari, Nick, forment en apparence un couple modèle. Victimes de la crise financière, ils ont quitté Manhattan, leur vie aisée, leur travail dans la presse, pour s’installer dans la petite ville du Missouri où Nick a grandi. Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, celui-ci découvre dans leur maison un chaos indescriptible : meubles renversés, cadres aux murs brisés, et aucune trace de sa femme. L’enquête qui s’ensuit prend vite une orientation inattendue : sous les yeux de la police, chaque petit secret entre époux et autres trahisons sans importance de la vie conjugale prennent une importance inimaginable et Nick devient bientôt un suspect idéal. Alors qu’il essaie désespérément de son côté de retrouver sa femme, celui-ci découvre qu’elle aussi lui dissimulait beaucoup de choses, certaines sans gravité, d’autres bien plus inquiétantes.

« Les gens aiment bien s’imaginer qu’ils connaissent les autres : les parents veulent croire qu’ils connaissent leurs enfants. Les femmes veulent croire qu’elles connaissent leurs maris. »

Gillian Flynn dévoile, au fil des pages et sans rompre le suspense, une intrigue très efficace, bien ficelée et loin des clichés du genre. Elle mène le lecteur où elle veut, sans qu’il ne se doute de rien. La construction du roman est brillante et la fin diabolique.

Au-delà de la simple disparition d’Amy, ce sont les personnages, denses et imparfaits qui constituent la richesse du livre. Le machiavélisme d’Amy et la lâcheté de Nick n’ont pas de limites et rendent toutes les manipulations possibles et permettent à l’auteur des rebondissements multiples. La fin est à l’image du livre : grandiose et perturbante.

Un livre que l’on ne repose qu’une fois fini.

« Ma femme n’était plus ma femme, mais un noeud de fil barbelé acéré qui me mettait au défi de le dénouer – et je n’étais pas à la hauteur de la tâche, avec mes doigts épais, engourdis, nerveux.
Elle tenait les comptes de toutes mes insuffisances, notant inlassablement les déceptions, les faiblesses, les manquements. 
Mon ancienne Amy, putain, elle était cool. Elle était drôle.
Elle n’était pas cette chose qu’elle était devenue, la chose que je redoutais le plus : une femme en colère. »

10 commentaires

  1. Donc c’est celui la que tu me conseilles d’acheter avec mes bons itunes 😉
    Il sera parfait pour Bali !!

    1. Sauf si tu veux passer trois jours dans ta chambre à lire 😉 sinon y a le dernier bridget Jones qu’est sorti in english 😉

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