Joséphine, Hortense et les autres

« Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi » c’est comme une pilule de Prozac.

Ca a un goût de vacances et de liberté. Ca donne envie de partir à New York, d’aller faire les boutiques à Harrods, d’écouter Glenn Gloud à fond, de se balader dans Paris, de redécouvrir cette ville, qu’on ne voit plus à force d’y vivre, de revoir les films de Cary Grant et de se retrouver entre amis, un verre de vin à la main !

Juste un petit bémol, pour commencer, sur le titre : bof bof bof ! Pas très poétique je trouve ! Mais cela sera le seul bémol, rassurez-vous!
On retrouve avec plaisir toute la clique des « Yeux Jaunes des crocodiles » et de « La Valse Lente des tortues ». Après la mort d’Iris, la vie continue.

Ce livre voit tous les personnages grandir, s’affranchir de leurs peurs. Shirley fait face à son passé, Gary part à la recherche de son père, Joséphine apprend à dire « non », Hortense à aimer… Entre Paris, Nex York et Londres, ils s’affirment. Exit la Joséphine, le paillasson, bienvenue à la nouvelle Joséphine, sûre d’elle. La seule qui reste la même c’est Henriette Grobz toujours asséchée par la convoitise et son désir de vengeance.

Katherine Pancol nous embarque, une fois de plus, dans la vie de ses personnages, avec une écriture toute en poésie, en musique et en couleurs. Ses personnages sont riches et uniques. Becca, ancienne danseuse étoile devenue sans logis fixe, accueillie par Philippe et son fils Alexandre, qui les aidera dans le deuil d’Iris. Monsieur Boisson, amoureux du cinéma et de Cary Grant, trop lâche pour braver sa famille, condamné à polytechnique et u mariage sans amour… Tous ces personnages font vivre ce livre, magnifiques, touchants, violents. On les aime tous (sauf Henriette peut être, quoique). Ils nous accompagnent longtemps après avoir refermé le livre.

Je n’en dis pas trop, je veux vous laisser la surprise de découvrir ce troisième volet (et dernier j’en ai bien peur) !

Ce livre, c’est comme les fraises : on attend avec impatience la saison, c’est délicieux et savoureux, ça sent le printemps et ça passe toujours trop vite !

Katherine Pancol – « Les Ecureuils sont tristes le lundi » – Edition Albin Michel

2 commentaires

  1. L’or des chambres > tu as de la chance d’avoir encore deux pilules de prozac : découvrir la valse lente des tortues et les écureuils ! Profites bien de ta lecture !

  2. J’ai un peu survolée ton billet je l’avoue parce que je ne veux trop en savoir sur les personnages… J’ai lu « les crocodiles » mais pas encore « les tortues… » conclusion je veux en savoir le moins possible sur le troisième tome… Je suis d’accord tout à fait avec ta comparaison des premières lignes : Pancol c’est comme une pilule de Prozac, ça met la pèche et ça rend joyeux !!!
    A bientôt

Un petit mot ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s