Breakfast at Tiffany’s

Breakfast at Tiffany’s... Je n’ai jamais vu le film. Oui je sais, Audrey Hepburn et ses grandes lunettes noires… Je connais, comme tout le monde je crois.
Le livre m’attirait pour plusieurs raisons : Truman Capote – je n’avais jamais rien lu de cet auteur pourtant connu et reconnu, j’avais lu des bonnes critiques, le New-York des années 40 m’attirait et surtout le personnage féminin atypique et mystérieux.

With her tousled blond hair and upturned nose, dark glasses and chic black dresses, she is top notch in style and a sensation wherever she goes. Her brownstone apartment vibrates with Martini-soaked parties as she plays hostess to millionaires and gangsters alike. Yet Holly never loses sight of her ultimate goal – to find a real life place like Tiffany’s that makes her feel at home;

Autant le dire tout de suite, je suis restée sur ma faim. J’ai été surprise par la fin, arrrivée trop tôt à mon goût ! Je suis frustée, j’aurai aimé savoir ce que deviens Holly Golightly ! Mais le mysthère reste entier !

J’ai éprouvé quelques difficultés à me mettre dans le livre : notamment à cause de la version originale et de tout l’argot utilisé. Par exemple : dyke veut dire lesbienne. Je l’ignorai, et dans une phrase comme « Of course, I like dykes themselves. They don’t scare me a bit » , il est important d’en connaître la signification – ça aide à la comprehension. Un peu.)
Une fois plongée dans le livre, j’ai vraiment accroché à cette histoire d’amour/amitié entre Holly et le narrateur.
Holly est un personnage fascinant. Son insouciance, sa joie de vivre et sa désinvolture ne sont qu’une façade. Sous ce masque, se cache une enfant mystérieuse, que personne ne connaît vraiment. C’est à la fois une courtisane, une ambitieuse qui veut réussir socialement : « I don’t mean I’d mind being rich and famous. That’s very much on my schedule, and some day I’ll try to get around to it; but if it happens, I’d like to have my ego tapping along. I want to still be me and havre breakfast at Tiffany’s » , mais aussi une soeur meurtrie par la mort de son frère, qui rêve d’amour avec un grand A et de trouver l’endroit où elle se sente enfin chez elle.

Et quand elle parle des « mean reds » (vous savez, ce sentiment d’angoisse, quand on ne sait pas ce qui va arriver, mais on sait que ce n’est pas bon), Holly a trouvé la parade : « What I’ve found does the most good is to get into a taxi and got to Tiffany’s. It calms me down right away, the quietness and the proud look of it; nothing very bad could happen to you there, not with those kind men in their nice suits, and that lovely smell of silver and alligator wallets. If I could find a real-life place that made me feel like Tiffany’s, then I’d buy some furniture and give the cat a name » .

Derrière la façade chic et glamour, se cache une toute autre femme, que personne n’entrevoit. Sauf le narrateur. C’est un moineau qui fuit dès que le temps se gâte. Et qui ne regarde jamais en arrière.

Un sacré personnage, juste entr’aperçu, dans ce livre qui finit trop vite.

Breakfast at Tiffany’s de Truman Capote, Edition Penguin, 1958

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