Le Noyé du Grand Canal de Jean-François Parot, Editions Lattes, publication mars 2009
« 1778, la France soutient la révolte des colonies d’Amérique. Dans l’attente de la naissance d’un héritier au trône, les critiques contre la reine s’exacerbent. Un bijou dérobé au bal de l’Opéra devient l’enjeu des cabales et des complots. Réconcilié avec Sartine, Nicolas Le Floch se voit chargé de surveiller l’intrigant duc de Chartres, cousin du roi. Il participe à ses côtés au combat naval d’Ouessant, premier épisode de la guerre avec l’Angleterre. A son retour, des crimes signés d’indices provocants le lancent sur la piste d’un mystérieux et sanglant assassin. Que prépare Lamaure, bas valet du duc de Chartres ? Quels jeux ambigus pratiquent l’inspecteur Renard et son épouse, lingère de Marie-Antoinette ? Pourquoi le nom du comte de Provence, frère du roi, surgit-il avec tant d’insistance ?
A la cour et à la ville, le détective des Lumières va traquer les coupables en affrontant la mort et l’horreur. Il y croisera l’indéchiffrable Restif de la Bretonne, le magnétiseur Mesmer et son baquet, le peintre Saint-Aubin et les chantres de la Chapelle royale. Il tentera d’expliquer les vols peu banals perpétrés au Grand Commun de Versailles par la lumière froide. A l’issue d’une enquête minutieuse, le commissaire du roi au Châtelet, aidé par l’inspecteur Bourdeau, le docteur Semacgus et M. de Noblecourt, finira par démêler cette incroyable intrigue lors d’un ultime et inattendu rebondissement. »
Je suis une fan inconditionnelle de Nicolas le Floch, ce bon commissaire de police à Paris, sous les règnes de Louis XV et Louis XVI… J’ai découvert ce personnage il y a quelques années, et je ne rate jamais un voyage dans le Paris du 18e siècle.
C’est donc avec anticipation des délices que cette lecture allait me procurer que je me suis plongée dans cette dernière aventure de mon cher Nicolas.
Et là… je suis tombée de haut…
Tout d’abord, les premières pages m’ont surprises par leur style : vocabulaire trop riche, phrases lourdes… Etait-ce toujours aussi indigeste ? Ou peut être, à force de lire des Twilight et des Raymond Khoury, mon niveau de français a drastiquement baissé jusqu’à devenir pauvre ????!!
Heureusement, au bout de quelques pages, le style redevient normal… ou je m’habitue à ce français supérieur 😉
Et on plonge avec délice dans l’univers de Nicolas Le Floch, confronté comme toujours à des complots visant la royauté et des cadavres qui jonchent ses pas… des dialogues enlevés, des recettes de cuisine de l’époque… On est à Paris, en 1778, on sent la colère qui monte dans les quartiers populaires de Paris contre l’Autrichienne… La Révolution sommeille !!!
ATTENTION : des informations seront divulguées dans ce paragraphe. Si vous souhaitez découvrir par vous-même l’intrigue de ce livre, passez votre chemin… et lisez le mot personnel !
L’intrigue du livre est… bizarre… A vrai dire, je n’ai toujours pas tellement compris le pourquoi du comment ! Le méchant en veut à la reine (jusque là, c’est pas trop compliqué) : il lui dérobe un bijou pour la confondre, et après, en vrac, il vole de l’urine aux Grands Communs pour faire du phosphore pour son opéra qui sera grandiose ! Sans oublier son jumeau qui aurait du se faire castrer à sa place… Oui oui.. Ca laisse pantois…
Bref, Nicolas le Floch, marquis de Ranreuil, a encore sauvé la mise à la Reine et au Roi…
Mot personnel à Monsieur Parot : oui à Nicolas le Floch, ses amis et son Paris… Non aux histoires rocambolesques, tirées par les cheveux, qui ne sont pas vraisemblabes pour deux sous…
Ah !!! Une autre fan de Nicolas Le Floch, ça fait plaisir ! 😉 Nous ne pouvons que nous entendre ! !
J’ai lu Le Noyé du Grand Canal il y’a un bon moment maintenant mais il me semble que j’avais eu du mal à bien tout suivre, effectivement… l’intrigue m’avait paru assez emmêlée… Pour autant, en général, mon intérêt pour la saga prend le pas sur les petites incohérences ou autres difficultés que recèle l’intrigue ! ! 🙂 Et Nicolas y est pour beaucoup… c’est l’un de mes personnages littéraires préférés.
A part ça, Parot parvient à faire revivre magnifiquement le XVIIIème siècle, qui est une époque qui me passionne… l’époque en général et surtout sa langue… Nicolas Le Floch est une saga formidable et dont je guette à chaque fois la parution d’un autre tome ! ! 😉
Ah, j’adore Nicolas le Floch ! Moi aussi, je lui passe ses enquêtes parfois biscornues et tirées par les cheveux tant le plaisir de le retrouver et de plonger dans cette atmosphère si particulière est grand ! D’ailleurs, j’ai vu qu’une nouvelle aventure de notre cher commissaire aux affaires extraordinaires sortait à la rentrée ! Youpi…