J’ai lu La Beauté des jours de Claudie Gallay.
C’est un livre doux, empreint de poésie. Il a trouvé ma voix intérieure et l’a bercée.
J’ai du mal à poser les mots pour en parler, c’est vraiment un roman où il ne se passe pas grand-chose, hormis le temps, les sentiments, les saisons, les jours qui passent… Une vraie délicatesse, une lecture tout en conscience. Le personnage est vraiment ancré en elle-même, sa vie intérieure est belle.
Retenu :
p. 379 « Il dit que sa mère l’aime pas, comme s’il y avait une obligation à l’amour. Pareil pour les vies, il y en a qui laissent des traces et les autres pas. Et celles qui laissent des traces ne sont pas plus importantes que les autres. »
#labeautedesjours #claudiegallay #journaldelectures #brontedivine #passionlecture
Big déception.
Ça partait bien, et puis c’est devenu un essai politique. Je ne suis pas pour ou contre Thatcher, c'est juste que rien n'est ni blanc, ni noir et Thatcher n'est pas le grand méchant loup, ce serait trop facile, c'est justement ça qui fait la richesse et l’intérêt des gens.
Décidement Réverdy et moi, cela ne passe pas. Même si j’avoue que c’est plutôt bien écrit, il survole ses personnages. En gros, il voulait écrire un livre pour dire que Thatcher elle est vraiment très très méchante, et que le punk c’est cool.
Oh ! et puis son parti pris contre Richard III... Shakespeare en a fait un vilain, l'histoire n'a retenu que cette version littéraire. Cela m'a rappelé l'excellent livre de Joséphine Tey, La Fille du temps, qui explore les arcanes de l'histoire à la recherche de la vérité sur ce roi détesté. Ça ouvre les yeux sur les grands mythes de l’histoire.
Retenu :
p.186 « Les romans, on les lit tout seul, on les lit dans sa tête, avec sa voix à soi, alors ils résonnent. »
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J’ai lu un très, très chouette livre.
Éparse de Lisa Balavoine.
Il a vraiment résonné en moi. Ces phrases me racontaient, racontaient ma vie, les années qui passent, mes rides au coin des yeux.
C’est un roman plutôt triste, empreint de nostalgie, dont l'écriture est tout simplement belle.
J’aurais envie de recopier tout le livre tellement il m’a plu.
p. 15
« J’ai quitté quelqu’un que j’aimais. Je ne sais pas si on peut se pardonner cela. »
Je pose ça là.
#eparse #lisabalavoine #journaldelectures #brontedivine #passionlectures
Super lecture. Tout se tient, les personnages sont attachants, j'ai hâte de connaître la suite.
J'avoue que je n'avais pas vu les films Hunger Games avant de lire le livre, et maintenant que je les ai vus, je ne peux m'empêcher d'y voir pas mal de similarités. Sauf que Marie Vareille s'est vraiment approprié l'univers, en a même fait quelque chose de mieux ! J'espère que la fin sera à la hauteur de cette ambitieuse épopée (pas comme les films, grosse déception) - j'ai hâte ! 👏🏻
#elia #saisonfroide #journaldelectures #brontedivine #marievareille #passionlecture
Cela fait quelques mois que je me suis éloignée d'IG, non pas des livres qui m’accompagnent toujours. Ils m’accompagnent d’ailleurs plus que jamais, car je suis maintenant officiellement relectrice//correctrice indépendante, et que je passe mes journées à lire des livres, à y traquer la coquille et la faute d’orthographe…
Être payée à lire, c’est un peu le rêve de toute une vie. Dire que je suis heureuse de mon sort est un euphémisme.
Mais, si je suis heureuse de lire toute la journée (des romans jeunesse notamment), j’ai moins de temps pour la lecture-plaisir et partager mes coups de coeur.
Mais parfois le clavier m'appelle, poser des mots sur un livre me démange, alors je serai de retour... Moins de bla-bla, quelques mots jetés sur des pages qui m'ont plu... Un journal de lectures en quelque sorte.
Sur ce, bonnes lectures !
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C’est pas de la grande littérature, c’est pas super bien écrit mais c’est une lecture sympa, dans l’air du temps, qui interroge nos vies, nos rythmes, nos consciences... et cela m’a beaucoup parlé... moi aussi je suis revenue à mes rêves d’enfant quand je lisais et écrivais toute la journée... « Un rêve d’enfant qui part aux oubliettes, c’est la scoliose du cœur assuré »
Et vous, que sont devenus vos rêves d’enfants ?
#taviecommencequandtucomprendsquetunenasquune #revesdenfants #lire #lecture
Avant de l’apporter à la bouquinerie pour le remettre en circulation et racheter d’autres livres, me rappeler que j’avais beaucoup aimé la plume de Anaïs Barbeau-Lavalette. Tellement que ce pauvre livre est tout corné, comme autant de mots qui m’ont plu.
Je n’ai pas éprouvé beaucoup d’empathie pour cette mère qui abandonne ses enfants. Mais les temps n’étaient pas ce qu’ils sont aujourd’hui. Et c’est une femme bien en avance sur son temps.
En revanche, j’ai découvert une poétesse magnifique, proche des surréalistes, de l’écriture automatique. Un vrai coup de cœur. Faut-il avoir tant souffert pour écrire ainsi ?
Son destin est affreusement triste. Une telle sensibilité créatrice, un tel pouvoir sur les mots. Pour finir folle, abrutie par la culpabilité d’avoir abandonné ses enfants.
#lafemmequifuit #anaisbarbeaulavalette #livredepoche #lecture #livre #passionlectures
Bonjour IG, aujourd’hui je vous parle de ma #lecture de #ChereMrsBird de #AJPearce, lue dans le cadre du Masse Critique de #Babelio, que je remercie beaucoup.
Présenté comme le digne successeur du Cercle littéraire des amateurs d’Épluchures de Patate (que j’avais beaucoup aimé), ce roman met en scène Emmy, jeune londonienne pendant la Seconde Guerre mondiale, qui rêve de devenir reporter de guerre, partir sur le front et braver tous les dangers.
Mais pour le moment, sa mission se cantonne à répondre au courrier des lectrices d’un magazine féminin poussiéreux et conservateur, dont la rédactrice en chef n’est autre que Mrs. Bird, tyran sur talons, qui a des idées bien arrêtées sur les sujets autorisés à figurer dans son magazine. Les questions intimes ou morales, les problèmes amoureux, les opinions politiques finissent toujours à la poubelle, au grand dam d’Emmy qui a envie d’aider ces jeunes femmes.
L’immersion dans Londres, ravagée par les bombes du Blitz, l’atmosphère tendue, le courage des habitants qui continuent de défier le destin chaque jour, est particulièrement réussie. Certains passages sont franchement drôles, la pincée de british humor est la bienvenue.
Cependant, je dois avouer que je n’ai pas accroché au personnage d’Emmy qui ne m’a pas convaincue. Pour moi, elle manque de cohérence et de profondeur. Elle est trop lisse et son embrouille incompréhensible avec sa meilleure amie n’est pas crédible pour deux sous. La tournure que prend l’histoire m’a beaucoup déçue.
Allez ! Cela reste une lecture sympathique qui, sous des allures gentillettes, aborde des thèmes universels et fondamentaux : l’amitié, la générosité et la place de la femme dans la société (et tout le chemin qu’elle a parcouru depuis 1940).
Mais, n’en déplaise à l’éditeur et son pitch marketing, on est quand même loin du Cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates !
Vous l’avez lu ? Vous avez aimé ?
Sur ce, je me plonge dans Ellroy... nan j’déconne, je continue Thackeray !
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J’ai succombé à Agatha Raisin ! (et en VO, rapport à mon envie de lire plus en anglais, bravo moi !) Restons dans le vocabulaire culinaire (rapport à the quiche of death) : ce roman insipide m’a fait l’effet d’un soufflé raté. Genre, tout ça pour ça ?
Déjà, il a un côté désuet assez marqué (mais sans le charme qui va avec, dommage !). Normal, les romans sont parus en 1992. Mais si ! Rappelez-vous de cette époque : Mitterand était président (!!), Internet n’existait pas (re !!), Ciel ! les téléphones portables étaient encore un sujet de science-fiction, Kurt Cobain s’éraillait la voix à la radio sur Come as you are (sic), et moi je tombais amoureuse des livres, avec la lecture imposée de Notre Dame de Paris par Mr Dessaules, mon professeur de français en 5ème (comme quoi, on se souvient toujours de son premier amour). Bref, tout ça pour vous dire, que Agatha Raisin, ça date et ça se sent !
D’ailleurs, pourquoi, Albin Michel déterre en 2016 cette série littéraire sans grand intérêt est un grand mystère !
Sinon, l’intrigue est convenue, sans surprise. Le rythme est lent, il ne se passe pas grand chose. L’écriture est très sommaire, je dirais même bateau (re !!). Rien n’est subtil, encore moins l’arrivée inattendue d’un charmant nouveau voisin : beau et célibataire.
Bref, une lecture ennuyeuse, même pas sauvée par the british touch. Snif !
Vous l’avez lu ? Vous avez aimé ? Vous me conseillez quoi comme bon roman anglais feel-good et drôle ?
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