Vers la beauté

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Incontournable sur la scène littéraire française depuis La Délicatesse et surtout Charlotte, David Foenkinos revient avec Vers la beauté, dont le portrait de Jeanne Hébertune peinte par Modigliani orne la couverture. Modigliani est mon peintre préféré, cela est un signe ! J’ai entendu tellement d’éloges de ce livre que je m’attendais à être subjuguée, transportée dans ma petite bulle enchanteresse, lovée dans un cocon mélodieux et poétique.

Et là, c’est le drame, comme ils disent.

Je suis passée complètement à côté du livre. Le charme n’a pas opéré. J’ai eu une impression de fouillis, de manque de liant. Le lien entre les protagonistes, l’articulation de leurs histoires, de leurs passés m’ont fait l’effet d’un cheveu sur la soupe. L’histoire de Camille est bouleversante, si bouleversante qu’elle éclipse tous les autres personnages et leur états d’âme.

Il y a du Gavalda dans ce livre, notamment dans l’histoire d’Antoine Duris, que je trouve mièvre et peu crédible. Ça manque de tripes, de profondeur, de justesse (hors Camille). Tout le roman, tous les personnages ne m’ont paru que des prétextes pour parler de Camille. Et c’est dommage, car cette histoire est suffisamment forte, importante pour ne pas être noyée dans un tel salmigondi !

Je suis triste d’être passée à côté de ce livre. Vous l’avez lu, vous l’avez aimé ?

À la semaine prochaine, pour un avis plus enthousiaste j’espère !!

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