Miniaturiste

miniaturiste
PS : j’ai lu le livre en français. Je trouve la couverture d’édition anglaise plus à propos !

Cela faisait longtemps que je voulais lire ce livre. Je suis amoureuse des Pays-Bas où j’ai vécu deux ans pendant mes études. Ajoutez à cela une plongée dans l’histoire, le charme des voyages, un mariage (j’ai un cœur de midinette) et des secrets obscurs, Miniaturiste ne pouvait que me plaire.

À l’automne 1686, Petronella, 18 ans, quitte son petit village pour rejoindre Amsterdam où vit son mari : Johannes Brandt. De quinze ans son aîné, il est l’un des marchands les plus en vue de la ville et vit dans une opulente demeure, entouré de ses serviteurs (Cornelia et Otto) et de sa soeur, Marin, une femme restée célibataire. Petronella va devoir trouver sa place dans la vie et le cœur de sa nouvelle famille. En guise de cadeau de noces, Johannes offre à son épouse une maison de poupée, représentant leur propre intérieur, que la jeune fille entreprend d’animer grâce aux talents d’un miniaturiste. Les fascinantes créations de l’artisan dérouteront Nella et dévoileront les mystères et dangereux secrets qu’abrite la maison.

Ce fut une lecture agréable. Les personnages sont attachants, très (trop ?) complexes. Ils se révèlent complètement différents de la première impression, c’est intéressant mais aussi déroutant. L’ambiance d’Amsterdam est bien rendue. La ville manquait toutefois de présence, comme si elle n’était cantonnée qu’à être un décor. L’écriture de Jessie Burton, dont c’est le premier roman, est réussie. Mais, et oui, il y a un mais…

Je ne sais pas, la sauce n’a pas pris. Les premières pages sont prometteuses, mais les différentes directions que prennent les personnages ne m’ont pas convaincue du tout. Certains aspects ne m’ont pas paru crédibles, à cause de l’époque, de la place qu’y tenait la femme et de la rigidité morale des hollandais du 17e siècle. Les fausses pistes, les rebondissements se soldaient par une immanquable déception de ma part.

Une lecture en demi-teinte, donc. Cela ne m’empêche pas d’en garder un bon souvenir. Et puis, je ne peux que saluer l’imagination de l’autrice (oui je dis bien autrice) qui, à partir de la véritable maison de poupée de Petronella Oortman exposée au Rijksmuseum, a fait renaître la propriétaire et tissé toute un roman. Chapeau !

Vous l’avez lu ? Vous avez aimé ? J’ai vu que la BBC avait réalisé une mini-série adaptée du roman. Le bonheur, je vais me régaler 🙂

À la semaine prochaine, et surtout bonnes lectures !

7 commentaires

  1. Je l’ai lu en anglais. Ce livre avait tout pour me plaire (l’époque, l’ambiguïté de la situation, la couverture de conte remplie de promesses, le mystère..), mais je suis également passée à côté.
    Il lui manque, un petit je-ne-sais-quoi d’ironie, de relief et de douceur. L’écriture au présent ne m’a pas vraiment parue adaptée et a un peu parasité ma lecture.

    1. Je suis d’accord que l’utilisation du présent est un réel dommage, ça enlève beaucoup de relief comme tu dis si justement ! Je trouve qu’il manquait aussi beaucoup de crédibilité, surtout par rapport aux personnages et leurs actes !

    1. As-tu lu « La jeune fille à la perle » de Tracy Chevalier, ainsi que « Les Mots entre mes mains » de Guinevere Glasfurd ?

    2. La Jeune fille à la perle, bien sûr ! Un immense coup de coeur 🙂 Par contre je ne connais pas Les Mots entre mes mains, je vais regarder tout de suite ! Merci du conseil !

Un petit mot ?

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s