On parle beaucoup de l’Islande ces derniers temps… Je vais vous en parler aussi, mais pas pour les mêmes raisons.
Je viens de finir Hypothermie d’Arnaldur Indridason. Auteur islandais de polars sensationnel dont j’ai déjà parlé ici.
Chaque livre de cet auteur dévoile une facette de l’Islande : l’immigration, la guerre froide, la seconde guerre mondiale avec « La Femme en Vert » etc… C’est une façon formidable de découvrir ce pays fascinant (dans les livres, avant de pouvoir enfin y aller…)
« C’est l’automne. Maria, une femme d’une cinquantaine d’années, est retrouvée pendue dans son chalet d’été sur les bords du lac du Thingvellir par Karen, sa meilleure amie. Après autopsie, la police conclut à un suicide. Quelques jours plus tard, Erlendur reçoit la visite de Karen qui lui affirme que ce n’était pas « le genre » de Maria de se suicider. Elle lui remet une cassette contenant l’enregistrement d’une séance chez un médium que Maria est allée consulter afin d’entrer en contact avec sa mère décédée deux ans plus tôt, qui lui avait promis de lui envoyer un signe de l’au-delà. Aussi dubitatif que réticent, Erlendur lui promet d’écouter l’enregistrement tout en lui répétant que ni l’enquête ni l’autopsie n’ont décelé le moindre élément suspect. L’audition de la cassette le convainc cependant de reprendre l’investigation à l’insu de tous. »
Ce dernier polar amène un thème cher à l’Islande, par sa complexité et son incompréhension : la disparition de personnes, du jour au lendemain, sans explication.
J’ai adoré ce livre, mon préféré d’Arnaldur.
Même si le thème est tout sauf facile, l’auteur parle de deuil avec retenue, sans fioritures. L’intrigue est prenante, pleine de rebondissements, de personnages atypiques, forts. Un passé flou, lourd de secrets. La Mort plane sur tout le livre : ce mystère qui l’entoure, que se passe-t-il après ? Une lumière blanche, un tunnel ? Elle fascine autant qu’elle effraie.
On en découvre plus sur Erlendur, personnage magnifique, qui vit avec la disparition de son frère sur sa conscience. Enfin vivre est un bien grand mot : survivre convient mieux. On en apprend plus sur le drame, ses circonstances, on découvre les réactions de la famille, de l’opinion publique. Les séquelles qu’une tragédie comme celle-ci afflige à ceux qui reste : « le frère aîné se remit de ses engelures, mais, après l’événement, on le décrivit comme solitaire et apathique. On affirma qu’il avait passé son temps à chercher les restes de son frère tout le temps que la famille demeura à la métairie de Bakkasel » . Et il y retourne encore régulièrement même adulte. Pour chercher, encore et toujours.
Mon coup de coeur ! Lisez le !
L’or des chambres : je ne peux que te conseiller de te jeter sur les deux Arnaldur dans ta PAL, tu ne seras pas déçu !
Merci pour ton commentaire !!
J’adore la littérature islandaise, j’ai deux livres de cet auteur qui m’attendent sur ma PAL… Je vois que tu es en train de lire la suite de Joséphine… Je dois d’abord lire le tome 2 (le tome 1 était un vrai bonheur
Je découvre tout juste ton blog et je l’apprécie beaucoup !
Je l’ai mis dans mes favoris !