Je pensais avec l’arrivée de ma fille de ne pas avoir le temps de lire… Mais les premières semaines y sont très propices, vue qu’en ce moment, elle ne dort que dans mes bras ! Je suis donc armée d’un livre dans une main continuellement 😉 Je finis la saga du Goût du Bonheur (que j’avais commencé en juin – 1000 pages il faut le temps de les déguster), que j’ai beaucoup apprécié malgré quelques longueurs.
Réunis dans leur résidence estivale de l’île d’Orléans, non loin de Québec, les Miller et leurs six enfants offrent l’image de l’harmonie et de l’aisance. La crise des années trente les a épargnés. Chez eux, le goût du bonheur l’emporte sur les conventions et les préjugés d’une société paroissiale et étouffante. Comblée par un mari intelligent et sensuel, Gabrielle aspire à encore plus de liberté, prête à la révolte. La tendre et violente Adélaïde, sa fille, est déchirée entre sa tendresse pour le jeune Florent et sa passion pour l’Irlandais Nic McNally. Partout, alors que la rumeur de la guerre enfle en Europe, s’annoncent des orages du cœur, des menaces, des trahisons, la maladie. Mais rien ne semble pouvoir briser le courage et l’énergie vitale des Miller.
(Je ne mets que la 4e de couverture du premier tome « Gabrielle » pour ne rien dévoiler de l’histoire !)
Les deux premiers tomes sont très bons, je trouve que le troisième est de trop. On sent que l’histoire s’essouffle et l’auteur meuble pour finir son dernier livre. Néanmoins les deux premiers tomes m’ont vraiment conquise.
Il faut savoir que le livre est écrit en français québécois. J’avoue avoir eu un sursaut de recul devant le langage des personnages et les expressions qui ne m’étaient pas familières, mais l’histoire décolle rapidement et j’ai été happée par le destin particulier de cette famille.
Cette saga nous fait plonge dans le Québec des année 20, par le Jeudi Noir et la Seconde Guerre Mondiale, et l’Après-Guerre jusqu’aux années 70. Découvrir comment s’est déroulé ces évènements Outre Atlantique est très intéressant, j’ai appris énormément de choses. Le poids des conventions et de la religion dans les années 30, la bonne société de Québec qui juge et médit, la spéculation pendant la guerre, la liberté de la femme gagnée avec labeur donnent une profondeur saisissante au destin des Miller.
Je suis tombée a-mou-reuse de Gabrielle, de sa bonté et de sa générosité. Elle est le pivot de sa famille, elle traverse les épreuves avec courage. Jamais médisante, elle voit le meilleur chez les gens et tente de faire le bien autour d’elle. Adélaïde est plus abrupte, elle a la force et le courage de sa mère mais elle fait plus enfant gâtée qui n’en fait qu’à sa tête. Elle reste attachante malgré tout, et surtout au vue des tragédies qui la frappent. Florent m’a laissé plus indifférente, cet amour inconditionnel pour Adélaïde me dérange. Trop réservé, il s’efface et se fait éclipser par les autres. Seul le dernier tome le montre à sa juste valeur, mais sa lecture est moins captivante.
Je finis avec Nic, le Grand Amour d’Adélaïde… Qui était amoureux de Gabrielle. Ce triangle amoureux m’a beaucoup dérangé, j’ai trouvé cela malsain. Déjà pour une gamine de 19 ans d’épouser un « vieux » de 40 ans, qui est le meilleur ami de son père ! Mais qui en plus était secrètement amoureux de sa mère. Creepy !
Une parfaite lecture estivale ! Merci MylittleParis.
Oh c’est marrant je suis en train de les lire, justement je voulais t’en parler 😉
j’allais te dire que malgré quelques côtés un peu mièvres on se faisait rapidement piéger et qu’on ne pouvait plus en sortir.. j’attaque juste le tome 3 !
On se fait carrément piéger c’est sûr ! Mon préféré reste quand même, de loin, le premier ! Mais je ne te spolie pas :p
non mais déjà je viens de lire ce qu’il se passe à la fin du 2 !! moi je crois que je préfère Adélaïde à Gabrielle, trop parfaite pour être vraisemblable 😉
J’attendais beaucoup de Florent, je te dirai si j’ai été déçue aussi !
En fait c’est comme une bonne série de filles ces bouquins, des bons sentiments, des rebondissements et tu peux plus t’en détacher. Et en plus le vocabulaire québécois j’avoue ça me fait marrer !
Ça fait trop longtemps je ne me souviens plus de ce qui se passe à la fin du 2 ! Adélaïde je la trouve trop exubérante, trop folle, elle me fait peur !
Haha moi j’aime bien les rebelles ! A la fin du 2 c’est LE gros rebondissement du livre avec Nic et sa soeur ! je n’en dis pas plus, si quelqu’un qui veut le lire passait par là..