« Be Careful what you wish for » fait partie de cette nouvelle, et ô combien populaire, catégorie littéraire : la « chick lit »…
Littérature (un bien grand mot) pour filles… Après le succès de Bridget Jones et de Sophie Kinsella (l’accro du shopping), les livres foisonnent… Ce livre m’a séduite avec sa 4e de couv (jamais entendu parler de l’auteur) et le côté « ma sorcière bien aimée » puisque tous ses voeux se réalisent !
L’héroïne Heather est une grande rêveuse, qui préfère souhaiter que sa vie change, plutôt que d’agir en sorte. Elle passe son temps à faire des listes de voeux, inconsciemment : « faites qu’il y ait une place dans le métro », « faites qu’il n’y ait pas de bouchon », « pfff j’aimerai tellement perdre 5 kilos », et ainsi de suite, toute la journée… Jusqu’au jour où, accolée, elle achète un brin de bruyère à une bohémienne qui lui dit « use it wisely and it will bring you your heart’s desire« .
Du jour au lendemain, elle a de la place dans le métro, le soleil est toujours de sortie, elle gagne au loto, elle perd cinq kilos, elle ne fait plus la queue au Starbucks… Elle rencontre même son homme idéal (prêt à s’engager, fan de Dido, expert en préliminaires), elle trouve le boulot de ses rêves… Bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…
Sauf que, eh oui chers visiteurs, rien n’est jamais aussi simple… Plus de bouchon, mais perte de points et amende pour excès de vitesse, sécheresse annoncée sur le pays, elle perd son billet de loto, cinq kilos de perdus, certes mais tout des seins, son homme idéal tombe amoureux d’elle, mais elle non, et le boulot de ses rêves… ben elle ne le décroche pas « fair and square »…
Comme quoi, rien ne sert de souhaiter, il faut savoir ce qu’on veut réellement !
Et forcément, l’homme dont elle tombe amoureuse n’est pas son homme idéal… Alors ça je ne l’avais pas venir 😉
Morale un peu bancale, on devine des pages à l’avance ce qui va se passer… mais c’est léger, une bonne lecture de printemps/plage/trois heures à tuer, ça change les idées… Avec quelques bon mots et références rigolotes, on voyage dans Londres !
Mais attention, pas de quoi crier au prix Pullitzer… vous vous en doutiez 😉
Ah et j’oubliais le plus important : ça finit bien !!! TROP bien !!! Ca dégouline de partout… « Et elle court sous la pluie rejoindre son amoureux… et quand il la voit, c’est comme si le monde arrêtait de tourner… » (c’est de moi). C’est un mélange de fleur bleue et de guimauve, arrosée d’eau de rose … un peu indigeste…
J’ai été très déçue par la fin (oh oui ! tout va mieux dans ma vie, je suis heureuse, j’ai plein d’argent et je fais le travail que j’aime, et maintenant j’habite aux States, trop cool my life !), ce qui a un peu (beaucoup) entaché ma bonne impression du livre… 😦
N’est pas Bridget Jones qui veut !
« Be Careful what you wish for » d’Alexendra Potter, édition Hodder And Stoughton Ltd., 2006
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